ARTICLE DE NOS ENCHANTEURS SUR L’ALBUM “MON ARAGON” 2021

On sent le bonheur, l’aisance, la volupté de la chanteuse d’aborder les rives d’Aragon, d’explorer ses terres, d’y ensemencer ses notes… De textes déjà superbes faire naître un tel bouquet de chansons où Pestel apporte en dot son talent de compositeur et le charme de sa voix… Elle caresse les mots, les accompagne, les magnifie ; le timbre fait ponctuation, personnifie les pleins et les déliés du verbe. Les textes ne sont pas faciles, qui ne s’offrent pas entièrement dès la première écoute, mais Véronique est sage- femme, sage-mots, qui les aide à naître à nos oreilles.

Aux musiques, chant et piano : Véronique Pestel ; aux instruments, Michel Geyre (piano) et surtout Patrick Brugalière aux arrangements, accordéons, claviers et programmation, enregistrement et mixage, homme-orchestre s’il en est. Complicités récompensées par ce remarquable résultat, ce superbe album. (Michel Kemper Nos Enchanteurs)

Lire l’article en entier – Véronique Pestel en son pays d’Aragon | NosEnchanteurs

ARTICLE DE CLAUDE FÈVRE

Cet article ne peut être cité autrement que dans son entier…tout se tient ! Véronique Pestel, la palette d’Aragon | Chanter, c’est lancer des balles…

ARTICLE D'HEXAGONE SUR L'ALBUM "FAIRE AUTREMENT" 2016

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N'ayons pas peur de le dire, nous tenons là, bien loin des modes et du chobizenesse, une des plus belles plumes actuelles, celle d'une femme résolument debout, à l'univers aussi flamboyant que sa crinière indomptée.

Lire l'article en entier : Article Hexagone Faire Autrement

C’est exigeant, lyrique et ciselé à souhait. Ce que fait Véronique Pestel n’est ni facile ni complaisant : c’est de la chanson d’orfèvre. Une œuvre littéraire et poétique à l’envergure peu commune tant dans la voix, les textes ou la musique. Il est rare que tout soit à ce point traversé par un grand souffle créatif.

TÉLÉRAMA

Article de Michel KEMPER sur « Mon Aragon », Barjac 2022

La forme est surprenante, qui tient autant de la conférence chantée que du strict récital. Pestel y raconte son Aragon, dans l’esprit et dans la lettre, dans le récit du poète, dans ses engagements, ses doutes comme ses certitudes, ses erreurs parfois. Et dans l’histoire de la jeune Pestel, qui le découvre et s’en entiche, qui dès lors ne la quittera plus jamais.

Notre mémoire garde vives les chansons d’Aragon principalement mises en voix et en musiques par Ferrat et Ferré. Des titres ravis à son œuvre qui nous sont désormais autant de chansons distinctes, prises et appréciées séparément. L’approche de Véronique Pestel est autre qui s’en va visiter, plus que musarder, presque questionner Louis Aragon. Si l’approche de Ferrat est populaire (il a porté Aragon a un large public, gloire lui soit rendue), celle de Pestel est à l’image de notre dame de Haute-Savoie : éminemment, résolument littéraire. Et toute aussi belle, gonflée de mélodies somptueuses, ici interprétées au piano avec cependant des inserts musicaux conçus en studio lors de l’enregistrement du disque. L’interprétation est magistrale : si vous avez vu ou simplement entendu Pestel, nous le savez, c’est je crois une de nos plus belles voix. Jamais artiste ne nous aura fait entrer si loin en Aragonie, dans une dimension poétique il s’entend, mais aussi politique de l’œuvre. On tutoie l’excellence pour moins que ça. A plus forte raison à cette heure tardive où presque hier et déjà demain se saluent, se succèdent, la fatigue aidant, on peut ne pas tout comprendre : il est vrai que la poésie d’Aragon est parfois difficile, qui jamais n’abdique face à la facilité, Pestel non plus. Mais on s’en fout, nous avons là une matière raffinée qui entre en nous et fait son chemin. Un tel récital peut nous poursuivre longtemps, nous inciter à aller chercher, retrouver encore l’Aragon, faire plus ample connaissance. En cela, Véronique Pestel est une des plus grandes passeuses qui soient. En cette soirée partagée avec Cousineau et Berger, elle a fait plus encore de Barjac ce lieu de douceur, de tendresse, de poésie. Merci.

Petite indiscrétion, Véronique envisage pour le futur, pour demain, comme une compile en scène de son œuvre : un « Pest’of ». Déjà, on s’impatiente.

La chanson du côté de la poésie
jeu, 23. nov. 2023
TREYVAUX. Elle a près de trente ans de carrière, une dizaine d’albums à son actif, des
récompenses, des passages dans les salles et les festivals les plus prestigieux… mais elle
reste peu connue du grand public. L’Arbanel, à Treyvaux, entend lutter contre cette
injustice en invitant ce samedi la chanteuse française Véronique Pestel. En piano solo, elle
présentera un Pest’of, autrement dit un parcours à travers ses anciennes et nouvelles
chansons.
Si Véronique Pestel n’a pas la popularité qu’elle mérite, c’est sans doute en partie dû à son
choix d’opter pour une chanson littéraire, exigeante et subtilement ciselée. Avec
notamment un intérêt marqué pour Louis Aragon (son album Mon Aragon est sorti en
2021), elle a régulièrement mis en musique des poètes, de Tristan Corbière à Armen Lubin,
en passant par Louise de Vilmorin et Joe Bousquet. Mais elle a aussi un répertoire
d’autrice-compositrice-interprète,où sa plume raffinée se mêle aux musiques d’inspiration
classique ou jazz.
Depuis le début des années 1990, Véronique Pestel a joué en première partie de
monuments comme Claude Nougaro, Serge Reggiani ou Juliette Greco. Le public a pu la
découvrir aussi bien aux Francofolies de La Rochelle qu’au Printemps de Bourges, à
L’Olympia (en 1995) comme au Café de la Danse (2016). EB
Treyvaux, L’Arbanel, samedi 25 novembre, 20 h. Réservations : Fribourg Tourisme, 026
350 1100, www.arbanel.ch

Journal LA GRUYÈRE

LE PEST'OF

LE PEST’OF

La chanson du côté de la poésie
jeu, 23. nov. 2023
TREYVAUX. Elle a près de trente ans de carrière, une dizaine d’albums à son actif, des
récompenses, des passages dans les salles et les festivals les plus prestigieux… mais elle
reste peu connue du grand public. L’Arbanel, à Treyvaux, entend lutter contre cette
injustice en invitant ce samedi la chanteuse française Véronique Pestel. En piano solo, elle
présentera un Pest’of, autrement dit un parcours à travers ses anciennes et nouvelles
chansons.
Si Véronique Pestel n’a pas la popularité qu’elle mérite, c’est sans doute en partie dû à son
choix d’opter pour une chanson littéraire, exigeante et subtilement ciselée. Avec
notamment un intérêt marqué pour Louis Aragon (son album Mon Aragon est sorti en
2021), elle a régulièrement mis en musique des poètes, de Tristan Corbière à Armen Lubin,
en passant par Louise de Vilmorin et Joe Bousquet. Mais elle a aussi un répertoire
d’autrice-compositrice-interprète,où sa plume raffinée se mêle aux musiques d’inspiration
classique ou jazz.
Depuis le début des années 1990, Véronique Pestel a joué en première partie de
monuments comme Claude Nougaro, Serge Reggiani ou Juliette Greco. Le public a pu la
découvrir aussi bien aux Francofolies de La Rochelle qu’au Printemps de Bourges, à
L’Olympia (en 1995) comme au Café de la Danse (2016). EB
Treyvaux, L’Arbanel, samedi 25 novembre, 20 h. Réservations : Fribourg Tourisme, 026
350 1100, www.arbanel.ch

Journal LA GRUYÈRE

LE PEST'OF

Les chanteuses comme elle, on les compte sur les doigts d’une moufle. Véronique Pestel a offert mardi soir, au foyer Georges Brassens, un récital superbe et merveilleux pimenté d’humour. La beauté de cette voix grave et sensuelle surprend toujours. L’HUMANITÉ HEBDO

Exigeante, elle aime la perfection du mot, la maîtrise de la note. Comme à son habitude, Véronique Pestel présente un récital poétique et intime. Ses textes sont souvent de petits bijoux d’écriture, et, parfois, elle prête son chant à des poètes qu’elle apprécie tout particulièrement… LE MONDE / ADEN

 “Ca n’a pas grande importance, ce qu’on dit…” chante Véronique Pestel, une chanteuse qui n’a pas un grand nom, mais de la classe. Pianiste et poétesse, elle enchaîne les chansons chaleureuses et grinçantes, au verbe incroyablement vivant, à la fois poétique et polémique, bucolique et branché sur l’actualité. LE PARISIEN

Loin de l’innocent pastel pasteurisé, Pestel croque la chair du présent. Elle bannit tout faux-fuyant. DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE

Chanson. Mon Aragon, la nouvelle réussite de Véronique Pestel

Article paru dans l’Huma numérique du Mercredi 8 Septembre 2021 et dans le journal L’Humanité des 12,13,14 novembre 2021

Bernard Vasseur

Chanteuse de grand talent, parolière de beaux textes et d’une grande sensibilité, compositrice de musiques aux rythmes puissants et aux saveurs multiples, Véronique Pestel vient de publier un disque intégralement consacré au poète.

Jusqu’à présent, de-ci de-là, Véronique Pestel avait inclus dans ses enregistrements des poèmes d’Aragon qu’elle avait « grappillés » (c’est son mot) dans ses lectures des Yeux et la Mémoire ou du Roman inachevé. Mais ici, la chanteuse a ajouté à ce florilège des créations nouvelles jusqu’à composer un somptueux bouquet des treize titres aux parfums d’émotion et au lyrisme de grand vent. Il faut le remarquer : cela constitue une vraie nouveauté.

Jusqu’à présent, on nous donnait souvent à entendre Aragon, mais en reprenant les musiques désormais classiques d’un Léo Ferré ou d’un Jean Ferrat. De son côté, Véronique Pestel a voulu nous donner à entendre « son » Aragon, en le cajolant dans ses musiques à elle et en mettant tout son cœur dans un phrasé sans faille.

Une biographie poétique

Elle témoigne ainsi avec une belle sincérité que l’incendie allumé par le poète ne s’est pas éteint avec les musiciens du passé, mais qu’il continue de nous hanter, de « parler » à notre époque et d’ébranler les jeunes gens d’aujourd’hui. Du coup, ce disque nous offre comme une biographie poétique d’Aragon.

Commencé avec «  le piège à loup de la vitesse » inventé pour les mots par les surréalistes (et c’est l’un des amis de ce «  merveilleux printemps », Benjamin Péret, qui surgit dans le poème déjanté «  Aux prunes »), le voyage se poursuit en passant par les années terribles de la guerre et de la Résistance. Il nous conduit à travers Le Fou d’Elsa jusqu’aux dernières années de la vie du poète (écoutez ce testament pied de nez intitulé «  Jeunes gens qui parlez tout bas quand je passe  »).

En fantaisie et en douceur

Il s’achève avec un treizième titre (ajouté in fine et avec bonheur à l’ensemble) : la musicienne y restitue la vision hallucinée du poète devant la mort imaginée de sa femme (et c’est le poème «  Les Yeux fermés » qui nous est jeté au visage dans la douleur d’un quasi-ineffable et qui est l’une des cimes luxuriantes du «  Fou d’Elsa »).

Autre nouveauté : des arrangements musicaux, des orchestrations viennent parfois se joindre à la solitude merveilleuse du piano de Véronique et mettre en fantaisie et en douceur pour l’oreille la pureté de ses mélodies. Et, c’est sûr, vous aurez aussi, à votre tour, en tête et sur les lèvres les vers aragoniens devenus couplets des chants qui composent le disque.

Un spectacle pour les 40 ans de la mort d’Aragon

Ajoutons que Véronique Pestel n’entend pas s’arrêter là. Elle a composé un spectacle autour de ce disque qu’elle veut comme un hommage à Aragon, à l’occasion du quarantième anniversaire de sa mort (rappelons que le poète est décédé en décembre 1982, ce qui fera 40 ans l’an prochain).

Elle y interprète bien sûr les chansons du disque, mais elle y ajoute d’autres poèmes qu’elle dit, d’autres évocations de ses rencontres avec les textes du poète, et cela compose un bel ensemble qui vous marque au plus profond. Ce spectacle, d’ores et déjà disponible, a commencé sa tournée en France et poursuivra sa route tout au long de l’année 2022. Nous lui souhaitons plein succès et bon vent.